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Perméabilité à l’air

Enveloppe

Perméabilité à l’enveloppe :

Qu’est-ce que la perméabilité à l’air du bâti ?

La perméabilité à l’air d’un bâtiment est caractérisée par les fuites d’air parasites causées par les défauts d’étanchéité de l’enveloppe, ou plus simplement la quantité d’air qui entre ou sort de manière non contrôlée à travers celle-ci. Ces défauts d’étanchéité sont causés par des défauts de construction ou de conception du bâtiment.

En France la perméabilité à l’air est donnée à une pression d’essai de 4 Pa. Il s’agit du rapport du débit de fuite d’air à 4 Pa sur la surface déperditive de l’enveloppe du bâtiment, hors plancher bas (en m²). La perméabilité à l’air à 4 Pa s’exprime en m3/(h.m²).

Déroulement d’un test :

Au préalable le système de ventilation du bâtiment est bouché : obturation à l’aide d’adhésif des entrées d’air et des bouches d’extraction de la VMC.

Le test est réalisé par mise sous depression ou surpression au moyen d’un cadre étanche comprenant un ventilateur pour mettre en dépression ou surpression la zone concernée. Les valeurs de débit sont enregistrées à l’aide d’une jauge de pression et d’un logiciel.

Le test peut être réalisé en dépression ou surpression avec recherche de fuites à l’aide d’un générateur de fumigène, d’un anémomètre ou d’une caméra thermique.

Les tests réalisés en surpression (on fait rentrer l’air extérieur à l’intérieur du bâtiment,il est en général utilisé sur les bâtiments disposant d’une membrane d’étanchéité à l’air) évitent un décollement ou un arrachement de la membrane d’étanchéité à l’air.

Pourquoi un test ?

Une mauvaise étanchéité à l’air va entraîner un renouvellement d’air non maîtrisé et donc une surconsommation du bâtiment et des désordres pathologiques.

Exigences réglementaires

La Réglementation thermique RT 2012, a rendu obligatoire le traitement de la perméabilité à l’air seulement pour les bâtiments à usage d’habitation.

La valeur de perméabilité peut être justifiée soit par une mesure d’étanchéité à l’air, soit en adoptant une démarche certifiée de qualité de l’étanchéité à l’air du bâtiment.

Les valeurs réglementaires de perméabilité à respecter sont les suivantes :

  • 0,6 m3/(h.m²) pour les maisons individuelles
  • 1 m3/(h.m²) pour les logements collectifs
  • 1.7 m3/(h.m²) pour les bâtiments tertiaires ( bureaux , enseignement, hôtellerie etc.)
  • 3.0 m3/(h.m²) Bâtiment à autres usages

Toutefois, ces valeurs sont indiquées dans l’étude thermique nécessaire à la construction d’un projet quelqu’il soit (habitation, tertiaire…). Ces valeurs par défaut peuvent être revus à la baisse et nécessite alors impérativement une mesure de perméabilité à réception.

Concernant le secteur tertiaire, aucune exigence de résultat n’est donc imposée. Une valeur par défaut est prise en compte dans le calcul thermique (1.7 m3/(h.m²)).

Dans le cadre de la RT 2012, la mesure de perméabilité à l’air de l’enveloppe d’un bâtiment doit être effectuée par un opérateur autorisé 8711 par le ministère en charge de la construction.

La liste des opérateurs autorisés est disponible sur le site RT Bâtiment :

http://www.rt-batiment.fr/batiments-neufs/etancheite-a-lair/reconnaissance-des-mesureurs-de-permeabilite-a-lair.html

Certains constructeurs ayant suivi une démarche qualité peuvent s’affranchir d’une mesure systématique en fin de travaux pour les bâtiments.

Cette démarche qualité est certifiée par un organisme certificateur accrédité, et conventionné avec le ministère en charge de la construction à cet effet. 

La liste des organismes certificateurs est disponible sur le site RT Bâtiment à : http://www.rt-batiment.fr/fileadmin/documents/RT2005/etancheite/Organismes_conventionnes_Vdef_20170126.pdf.

Mode opératoire

La mesure de perméabilité à l’air des bâtiments, conformément à l’arrêté du 26 octobre 2010 ou à l’arrêté du 28 décembre 2012, doit être réalisée conformément à la norme NF EN 13829 « Détermination de la perméabilité à l’air des bâtiments » et son guide d’application GA P50-784. Ces deux documents sont soumis au copyright et sont disponibles auprès de l’AFNOR.

Le Test d’étanchéité à l’air avec recherche des valeurs d’étanchéité N50 et Q4 Pa surf est réalisé suivant la norme NF EN ISO 9928 et son fascicule documentaire FD P50-784.

Le test est réalisé suivant la méthode 3, le conditionnement du bâtiment est décrit suivant le tableau 2 du FD P50-784.

tab perméabilité enveloppe

Actualités

Depuis le 15 août 2015, la norme ISO 9972 « Détermination de la perméabilité à l’air des bâtiments » est publiée par l‘ISO. Cette norme internationale ayant été adoptée au niveau européen, elle est publiée par l’AFNOR depuis le 30 octobre 2015 sous le nom NF EN ISO 9972, et remplace de facto la norme européenne NF EN 13 829. Les deux textes étant très proches, la pratique de la mesure de perméabilité à l’air de l’enveloppe des bâtiments n’est pas modifiée. Quelques évolutions et précisions sont toutefois à noter. Elles sont listées dans le document support de présentation de la nouvelle norme, produit par le Cerema et disponible en téléchargement libre en cliquant sur ce lien.

Suite au changement de norme, le GA P50-784 a lui aussi été révisé et se nomme désormais FD P50-784. Les modifications apportées visent essentiellement à mettre le FD P50-784 en cohérence avec la norme NF EN ISO 9972, pour qu’il puisse être utilisé en association de celle-ci. Les évolutions du FD P50-784 sont présentées dans un second document produit par le Cerema et disponible en téléchargement libre en cliquant sur ce lien.

Depuis le 1er septembre 2016, toutes les mesures de perméabilité à l’air de l’enveloppe des bâtiments doivent être réalisées conformément à la NF EN ISO 9972, et à son guide d’application FD P50-784 associé.

Pour les points peu précis ou non traités par ces référentiels normatifs, une Foire Aux Questions est à la disposition des mesureurs sur le site du Cerema/Direction Territoriale Centre-Est (ex-CETE de Lyon). Les réponses apportées sur ce site sont prises en compte par les mesureurs autorisés.

Informations et documents ressource

Le Ministère en charge de la construction et le Cerema mettent à la disposition des professionnels un ensemble d’informations et de documents ressources afin de les accompagner dans la bonne mise en œuvre de l’étanchéité à l’air appliquée aux bâtiments, et dans la bonne réalisation des mesures de perméabilité dans le cadre de la RT 2012.

 

Test d’étanchéité à l’air résidentiel

Maison individuelle seule

 

Tests d’étanchéité à l’air résidentiel, Maison individuelle seule

Une opération simple de maison individuelle est une opération dont le permis de construire contient une seule maison individuelle, avec ou sans dépendances.

En cas de dépendances, chaque zone à usage d’habitation est mesurée. Dans le cas d’une maison composée de plusieurs zones considérées comme chauffées, non communicantes et sans liaison aéraulique entre elles, (cellier, chaufferie, etc.), chaque zone est mesurée. La valeur de Q4Pa-surf est ensuite obtenue en appliquant la formule (1), dans laquelle chaque zone indicée i a une valeur de perméabilité notée Q4Pa-surf,i et une valeur de surface de parois déperditives, hors planchers bas, notée :

calcul perméa réseau

Maisons individuelles groupées

Dans le cas de maisons individuelles groupées, à défaut de mesurer chaque maison, la règle d’échantillonnage suivante peut être appliquée. La règle d’échantillonnage n’est pas applicable à des maisons n’ayant pas le même permis de construire, même si ces maisons sont identiques.

La règle d’échantillonnage est la suivante : (extrait du FD P50-784)

— Pour les ensembles dont le nombre de maisons est inférieur ou égal à 3, toutes les maisons sont mesurées.

— Pour les ensembles dont le nombre de maisons est inférieur ou égal à 30, 3 maisons sont mesurées, sélectionnées de la manière suivante : les deux maisons ayant les plus petites Shm et la maison ayant la plus grande Shm.

— Pour les ensembles dont le nombre de maisons est strictement supérieur à 30, 10 % des maisons sont mesurées. Le nombre de maisons à mesurer est défini comme le nombre total de maisons divisé par 10, arrondi à l’entier supérieur. Par exemple, pour un ensemble de 31 maisons, 4 seront mesurées. Les 3 premières maisons à mesurer sont sélectionnées de la même manière que pour les ensembles de 30 maisons ou moins. À partir de la 4e, les maisons à mesurer sont sélectionnées de la manière suivante :

alternativement la maison de plus grande Shm et la maison de plus petite Shm de l’ensemble de maisons n’ayant pas déjà été mesurées, en commençant par la maison de plus grande Shm. Par exemple, pour un ensemble de 53 maisons, les trois maisons ayant la plus grande Shm et les trois maisons ayant la plus petite Shm seront mesurées.

En cas d’égalité de Shm entre plusieurs maisons, l’opérateur décide du choix des maisons à tester.

L’échantillonnage ne peut porter que sur un ensemble de maisons ayant le même objectif de perméabilité à l’air. Pour un même ensemble de maisons, il faut donc considérer autant de sous-ensembles de maisons qu’il y a d’objectifs de perméabilité différents à atteindre. L’échantillonnage s’effectue alors séparément pour chaque sous-ensemble. Pour les sous-ensembles composés d’une, de deux ou de trois maisons, la totalité des maisons est mesurée.

Un ensemble ou un sous-ensemble est déclaré conforme si les maisons mesurées dans le cadre de l’échantillonnage ont toutes un Q4Pa-surf inférieur ou égal à l’objectif de perméabilité à l’air correspondant. La valeur de perméabilité retenue pour chaque maison mesurée dans le cadre de l’échantillonnage est son Q4Pa-surf mesuré, tandis que la valeur de perméabilité retenue pour chaque autre maison, non mesurée, est égale à l’objectif de perméabilité de l’ensemble ou du sous-ensemble auquel elles appartiennent.

Dans le cas où le résultat de la mesure est supérieur à l’objectif recherché pour au moins une des maisons mesurées, les maisons constituant l’échantillon n°1, défini pour le premier test, sont mesurées à nouveau, et :

  • Si le résultat de la mesure est de nouveau supérieur à l’objectif recherché pour au moins une des maisons mesurées, l’ensemble ou le sous-ensemble est définitivement déclaré non conforme.
  • Si les résultats des mesures des maisons constituant l’échantillon n°1 sont tous inférieurs ou égaux à l’objectif fixé, un échantillon n°2 est constitué selon la même règle d’échantillonnage, en excluant de l’ensemble ou du sous-ensemble les maisons de l’échantillon n°1, et ce nouvel échantillon est à son tour mesuré :

– si les résultats des mesures des maisons constituant l’échantillon n°2 sont tous inférieurs ou égaux à l’objectif fixé, l’ensemble ou le sous-ensemble est déclaré conforme ;

– si le résultat de la mesure est supérieur à l’objectif recherché pour au moins une des maisons mesurées au sein de l’échantillon n°2, la totalité des maisons de l’ensemble ou du sous-ensemble est mesurée au cours d’une dernière série de mesures. L’ensemble ou le sous-ensemble n’est déclaré conforme que si la totalité des maisons a un résultat inférieur ou égal à l’objectif fixé.

Bâtiment résidentiel collectif

— Pour les bâtiments résidentiels collectifs dont la SHONRT totale est inférieure ou égale à 500 m2 et qui ne comportent pas de gaine gaz ouverte sur les communs, la mesure s’effectue en considérant la totalité du bâtiment. En cas de gaine gaz ouverte sur les communs, la règle d’échantillonnage décrite aux paragraphes A) et B) suivants est appliquée.

— Pour les bâtiments résidentiels collectifs dont la SHONRT est supérieure à 500 m2, la mesure s’effectue :

– soit en mesurant le bâtiment dans sa totalité ;

– soit en appliquant la règle d’échantillonnage décrite aux paragraphes A et B suivants.

A Constitution d’un échantillon

L’échantillon est composé :

  1. Des parties communes fermées considérées comme chauffées dans le calcul réglementaire, si elles existent, dans le cas où le label ou l’exigence réglementaire définissant l’objectif de perméabilité à l’air à atteindre pour le bâtiment précise que les communs doivent être mesurés dans le cadre de l’échantillonnage.
  1. De 3 ou 6 logements, en fonction du nombre total de logements :
  • Pour les bâtiments dont le nombre de logements est inférieur ou égal à 30, 3 logements sont mesurés, sélectionnés de la manière suivante :
  • le logement ayant la plus petite Shl parmi les logements du niveau le plus bas ;
  • le logement ayant la plus petite Shl parmi les logements des niveaux intermédiaires ou, dans le cas d’un bâtiment n’ayant que deux niveaux, le logement ayant la plus petite Shl hors logement retenu précédemment ;
  • le logement ayant la plus grande Shl parmi les logements du niveau le plus haut.
  • Pour les bâtiments dont le nombre de logements est strictement supérieur à 30, 6 logements sont mesurés, sélectionnés de la manière suivante :
  • le logement ayant la plus petite Shl et le logement ayant la plus grande Shl parmi les logements du niveau le plus bas ;
  • le logement ayant la plus petite Shl et le logement ayant la plus grande Shl parmi les logements des niveaux intermédiaires ou, dans le cas d’un bâtiment n’ayant que deux niveaux, le logement ayant la plus petite Shl et le logement ayant la plus grande Shl parmi les logements ne faisant pas déjà partie de l’échantillon respectivement au niveau le plus bas et au niveau le plus haut ;
  • le logement ayant la plus petite Shl et le logement ayant la plus grande Shl parmi les logements du niveau le plus haut.

En cas d’égalité de Shl entre plusieurs logements, l’opérateur décide du choix des logements à tester.

Dans le cas d’un bâtiment n’ayant qu’un seul niveau, tous les logements sont sélectionnés sur l’unique niveau en respectant le nombre total de logements de plus grande Shl et de plus petite Shl prévus pour le bâtiment entier.

Durant la mesure des parties communes, le cas échéant, l’opérateur s’assure que la différence de pression entre les niveaux extrêmes n’excède pas 2 Pa ou 10 % de chaque différence de pression mesurée, en prenant en compte la plus grande de ces deux valeurs.

Moment de mesurage

En complément du paragraphe 5.1.3 de la norme NF EN ISO 9972, la mesure de perméabilité peut être exécutée à des stades intermédiaires de la réalisation des ouvrages. Toutefois, elle ne peut pas être retenue comme mesure de conformité réglementaire du bâtiment fini.

Pour la mesure de l’indicateur Q4Pa-surf de la réglementation thermique, la mesure doit être réalisée après achèvement des travaux pouvant affecter la perméabilité de l’enveloppe. Les systèmes de chauffage, d’ECS, de refroidissement et de ventilation pris en compte dans l’étude thermique réglementaire, pouvant avoir un impact sur la perméabilité à l’air de l’enveloppe, doivent être installés et raccordés.

En cas de livraison par tranches d’un bâtiment résidentiel collectif et/ou d’un ensemble de maisons individuelles groupées, la mesure peut être effectuée par tranche. La règle d’échantillonnage décrite au paragraphe 5.1.2 s’applique alors à chaque tranche livrée indépendamment, et non au bâtiment complet ou à l’ensemble de maisons.

Information test  d’infiltrométrie Tertiaire

La mesure de la perméabilité à l’air d’un bâtiment non-résidentiel est réalisée sur le bâtiment entier, sauf dans les cas particuliers décrits ci-dessous. Durant la mesure, l’opérateur s’assure que la pression à l’intérieur du bâtiment est uniforme et ne varie pas de plus de 2 Pa ou 10 % de chaque différence de pression mesurée, en prenant en compte la plus grande de ces deux valeurs.

— Dans le cas où l’ensemble du bâtiment n’est pas soumis au même objectif de perméabilité, la mesure s’effectue par parties, selon les zones définies par l’étude thermique le cas échéant.

— Dans le cas d’un bâtiment composé de plusieurs parties non communicantes et sans liaison aéraulique entre elles, la mesure peut être effectuée par parties et une justification précise du recours à cette méthode doit être apportée dans le rapport de mesure. Dans ce cas, la totalité du bâtiment est testée et la valeur retenue dans les calculs thermiques est la moyenne des Q4Pa-surf pondérée par les surfaces déperditives des parties testées, hors planchers bas.

 — En cas d’impossibilité de mesurer une ou plusieurs parties du bâtiment, l’opérateur le justifie par exemple en raison de la spécificité d’usage de certaines zones en interdisant l’accès et/ou la mise en pression/dépression. Dans ce cas, la valeur retenue dans les calculs thermiques est la moyenne des Q4Pa-surf pondérée par les surfaces déperditives des parties testées, hors planchers bas. En aucun cas le fait de ne pas disposer d’un matériel suffisamment puissant pour réaliser la mesure ne peut constituer une justification pour ne pas mesurer une zone.

La mesure de la perméabilité à l’air d’un bâtiment non-résidentiel est réalisée sur le bâtiment entier, sauf dans les cas particuliers décrits ci-dessous. Durant la mesure, l’opérateur s’assure que la pression à l’intérieur du bâtiment est uniforme et ne varie pas de plus de 2 Pa ou 10 % de chaque différence de pression mesurée, en prenant en compte la plus grande de ces deux valeurs.

— Dans le cas où l’ensemble du bâtiment n’est pas soumis au même objectif de perméabilité, la mesure s’effectue par partie, selon les zones définies par l’étude thermique le cas échéant.

— Dans le cas d’un bâtiment composé de plusieurs parties non communicantes et sans liaison aéraulique entre elles, la mesure peut être effectuée par partie et une justification précise du recours à cette méthode doit être apportée dans le rapport de mesure. Dans ce cas, la totalité du bâtiment est testée et la valeur retenue dans les calculs thermiques est la moyenne des Q4Pa-surf pondérée par les surfaces déperditives des parties testées, hors planchers bas.

— En cas d’impossibilité de mesurer une ou plusieurs parties du bâtiment, l’opérateur le justifie par exemple en raison de la spécificité d’usage de certaines zones en interdisant l’accès et/ou la mise en pression/dépression. Dans ce cas, la valeur retenue dans les calculs thermiques est la moyenne des Q4Pa-surf pondérée par les surfaces déperditives des parties testées, hors planchers bas. En aucun cas le fait de ne pas disposer d’un matériel suffisamment puissant pour réaliser la mesure ne peut constituer une justification pour ne pas mesurer une zone.

Les ascenseurs, quand ils sont inclus dans la zone soumise à l’essai de perméabilité à l’air, doivent faire l’objet des conditionnements suivants :

 les portes doivent être fermées mais non colmatées,

 si la ventilation de l’ascenseur, prévue pour le respect des exigences de sécurité incendie, est prise en compte dans le calcul thermique, les amenées d’air et les extractions doivent être colmatées ;

 si cette ventilation n’est pas prise en compte dans le calcul thermique, les ouvertures ne doivent pas être colmatées ; d’autre part, si elle est assurée par un ouvrant permanent, celui-ci doit être laissé en l’état ; par contre, si cet ouvrant est muni d’un système de fermeture automatisé, en position fermée dans les conditions normales d’utilisation, alors l’ouvrant est fermé et non colmaté.

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