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Dans le cadre de mesures acoustiques règlementaires à l’achèvement des travaux, j’ai une (unique) mesure d’isolement aux bruits aériens entre circulation commune et pièce principale de logement à faire (mesure exigée, conformément à l’Arrêté du 27/11/2012).

Voici les données du problème :

  • petit collectif de 8 logements (2 par niveau sauf à RdC (commerces)) avec ascenseur ;
    • ce « petit collectif de 8 logements » indiqué fait partie d’une opération faisant un total de 12 logements (il y a un second bâtiment de 4 logements superposés, desservis par un escalier ouvert sur l’extérieur).
      Cette précision est importante car, pour une opération de moins de 10 logements, les mesures acoustiques règlementaires ne sont pas une obligation dans le cadre de la conformité à l’Arrêté du 27/11/12 ; et, d’autre part, le problème rencontré ne peut être réglé par une mesure dans le second bâtiment (du fait de l’escalier ouvert sur l’extérieur).
  • configuration similaire à tous les étages ;
  • paliers d’étage de petites dimensions (surface d’à peine plus de 4 m²) ;
  • pièce principale concernée : un séjour de l’ordre de 23 à 24 m² (quel que soit le logement considéré) ;
  • séparatif par la porte palière uniquement (donc objectif DnT,A = 40 dB).

D’où mes interrogations :

  • Les dimensions de la circulation commune ne permettant pas de respecter les conditions de mesurage « habituelles » (telles que figurées au §B.3 du Guide de Mesures Acoustiques – version août 2014), est-il possible de procéder, comme pour un isolement entre pièces de logement en transmission horizontale, en plaçant la source de bruit dans l’angle opposé à la paroi séparative ? N’y a t’il pas un risque que le phénomène « d’amplification » par réverbérations dans un local de si petit volume ne vienne « fausser » le résultat du calcul d’isolement ? Et n’y a t’il pas d’ailleurs un risque de saturation du sonomètre (mais qui n’est interdite que pour les mesurages de la durée de réverbération, d’après les §4.3.1 et suivants du Guide susmentionné) ?
  • Les dimensions des deux locaux étant très différentes, ne faudrait-il pas mieux alors « inverser » le sens de la mesure et prendre le séjour comme local d’émission (suivant la deuxième section du §4.3.2 du Guide) ? Dans ce cas :
    • un balayage « en huit » étant impossible en réception, est-il possible de se limiter à un balayage dans un plan vertical ?
    • est-il bien réaliste alors de faire le mesurage du temps de réverbération dans la circulation commune ?

Question subsidiaire : au-delà de ce cas particulier, que préconisez-vous de faire dans le cas d’une mesure obligatoire mais impossible à réaliser in situ (et sans substitution possible, bien entendu ! par exemple pour une mesure d’isolement de façade pour laquelle la distance minimum de recul et/ou de décalage est/sont impossible(s) à respecter) ? Et plus précisément, comment doit-on alors rédiger l’Attestation « acoustique », en particulier à la ligne « Le nombre de mesures acoustiques réalisées après travaux est de (xx) pour un nombre de mesures obligatoires de (yy) » du volet « Déclaration » ? (sachant que la Conformité pourrait alors être refusée par la Mairie concernée si (xx) venait à être strictement inférieur à (yy) !…)

En vous remerciant par avance pour vos réponses.

Synéole Réponses sélectionnée comme la meilleure 30 avril 2021